L’évolution de la question sociale en France oblige les institutions à repenser en profondeur l’action publique. L’enjeu est de répondre à de nouvelles problématiques sociales, telles que l’accroissement du chômage de masse, la « ghettoïsation » de certains territoires ou encore l’affaiblissement des solidarités traditionnelles de proximité. Mais cette évolution doit aussi s’entrevoir dans son versant positif : la multiplication des initiatives citoyennes dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, les transformations sociétales par le numérique qui rendent possibles des collaborations inimaginables il y a encore quelques années, le désir grandissant de repenser les formes d’engagement politique et d’investissement de la sphère publique. Construire des modes de gouvernance plus collaboratifs c’est s’inscrire dans un mouvement profond de société mais c’est aussi permettre à chacun de ressourcer son action grâce au collectif.