PROCHAINE RANDO-PHILO DU 21 AU 28 OCTOBRE : INSCRIVEZ-VOUS !!!!!!
Une aventure humaine et collective, une invitation à philosopher tout en marchant, en découvrant nos voisins albanais qui ont depuis des décennies un passé commun avec la France.
Randonner et philosopher pour :
– Se laisser inspirer par la marche et la nature, ressentir la plénitude, se ressourcer…
– Redécouvrir le plaisir d’une pensée libre, sans jugement, en marche
– Partager des aspirations, des questions, des convictions ou des doutes, apprendre les uns des autres et se former au vrai débat philosophique
– Vivre une histoire collective et amicale, apprécier les idées et les pensées des autres
– Découvrir via l’échange culturel cette histoire communiste si mal connue et l’étonnante entente en Albanie entre les religions, un exemple dans la rencontre entre l’Orient et l’occident
Et ainsi, mieux comprendre pourquoi chacun agit comme il agit et se sentir prêt à envisager le présent et l’avenir avec lucidité et imagination
Une divagation en marche autour de la question :
Apport du philosophe-organisateur de la randonnée philo en Albanie ? Et concepteur de la Via philo Europa ?Tu me sembles être celui qui convainct, depuis le théâtre de la Cité Internationale en passant par les facs d’Oran ( ?) les entreprises, les jardins partagés, … de la place, de l’intérêt, de la nécessité, de l’évidence d’avoir une « pensée-philo »Et quel est donc ton moteur pour saisir, faire saisir dans un geste quotidien, dans une pratique domestique, ou plus largement dans la définition d’une stratégie, un concept philosophique ‘de base’ ? Donner l’impulsion pour se saisir de la découverte et la mettre en œuvre concrètement ?
L’originalité, en octobre, c’était la Marche. Qu’y a t’il de commun entre la marche et Bernard ? La marche plaisir, outil, fonction de dialogue, mais pas seulement. Avec la marche, on prend le risque de la présence, même en silence, on prend le risque d’une solitude sans isolement, la mise au jour de rythmes profonds.
La marche délie de l’intellect, fait parler jambes, corps, respiration, ttes « choses » auxquelles on n’a guère accès en temps de travail. Afflux de perceptions, sensations ou pensées peut devenir ‘matériau’ philosophique si Bernard se fait médiateur.
Et plus largement, on découvre ou re-découvre que le corps est philosophe, ou philosophie.* (à approfondir) en ce sens qu’il donne accès à d’autres plans de conscience, qu’il relie et amène au complexe, au paradoxe… et à l’action concrète : continuer à marcher, s’arrêter pour une pause, changer de direction, … C’est aussi ta croyance, – ou ton mode d’entrée en relation – qu’en chacun gît un potentiel philosophique. Et tandis que d’autres commencent par l’écriture de leurs réflexions & travaux, d’autres comme toi choisissent la voie du forum, de la confrontation à l’expérience pratique de personnes qui ne font pas métier de philosophe. C’est enfin une approche vivante de la mésologie** qui n’est pas laissée aux seuls experts.
A creuser, développer, imaginer, à marcher encore sur les chemins de la via Philo Europa.